Nouvel an Chinois
Les lanternes rouges illuminent les villes, c’est l’annonce du Nouvel An chinois. Le rouge, couleur de la prospérité, teinte Taiwan. Les célébrations durent une semaine pendant laquelle les familles se réunissent. Les pétards résonnent dans les rues afin de chasser les mauvais esprits. Nous entrons dans l’année du chien de terre.
Nous prenons part aux festivités avec la famille Yang qui nous a adoptés. Ici à Taiwan, nous avons pour toujours une famille. Merci
Côte Est
La côte est, une fois encore sa magie nous émeut. La terre là-bas y est puissante, vibrante. Les crêtes des montagnes, recouvertes de denses forêts, se dessinent dans le ciel. Nous prenons les petites routes et pistes cyclables qui nous emmènent au cœur de cet amalgame entre culture et nature. Puis nous surplombons une large rivière turquoise. Elle méandre et fait son chemin au cœur des montagnes, parfois entourées de hautes falaises. Les rivières à Taiwan sont impressionnantes, puissantes. Surtout, elles naviguent dans des lits si larges qu’elles semblent libres. Après un col, nous sommes face à l’océan Pacifique. Nous roulons le long de ce titan, dont les rouleaux caressent d’un bruit sourd les plages de galets. Nous nous délectons des paysages mouvants que l’océan nous offre, de ses jeux de lumière, de son chant.
Tremblement de terre
Trois jours durant, la terre tremble continuellement. La terre est secouée, constamment. Nous sentons le balancement sous nos pieds, les objets se mouvoir, les battements et tremblements. « Écoute et ressens. Tu peux sentir que la Terre est vivante!» Pour la première fois, nous sentons réellement le mouvement de la Terre. Elle est vivante, présente. Elle nous parle, elle chante. Quelque part, il y a une magie dans cette terre qui tremble. Il y a le mouvement de la planète, de quelque chose de beaucoup plus grand que nous. Il y a l’énergie qui se déploie de cette profonde respiration. Il y a la terre qui nous parle, qui nous demande de se relier à son âme.
Prmière nuit sous tente avec Fibie
Pour la première fois, nous allons camper avec Fibie. Nous retrouvons tous les gestes qui créent notre vie de nomades. Nayla est euphorique, elle saute dans la tente, court tout autour, plante les sardines, gonfle son matelas, déplie son sac de couchage. À chaque geste, elle éclate de rire. Cela fait des mois que Nayla n’attend que de dormir sous tente. Pour nous aussi, c’est une profonde joie de camper et d’accompagner Fibie dans cette première. L’excitation de Nayla est communicative, et nous débordons tous d’énergie dans une félicité qui donne à chaque instant une pureté infinie.
Fibie est maintenant initiée, voilà le départ de nombreuses nuits sous tente.the first time, we sleep in the tent with Fibie.
